Les traditions du 31 octobre

Publié le par Gabrielle Boivin

 

Quand j’étais petite, j’adorais l’Halloween. En fait, c’est pas tant la soirée elle-même que j’aimais, mais bien toute la préparation pour y arriver. Parce qu’en réalité, je n’aime rien de l’horreur et des monstres. Mais j'adore passer du temps en famille et comme tous les enfants, je raffolais des bonbons.

 

J’aimais préparer la maison pour l’Halloween. On ressortait nos traditionnelles décorations, un peu plus usées chaque année, mais toujours aussi charmantes. J’aimais ramasser les feuilles dehors avec mon père et ma soeur. En fait, on ne les aidait pas du tout, lui pis son râteau. Nous, au lieu de ramasser les feuilles pour en faire des sacs, on les lançait dans les airs, on faisait des tas dans lesquels on sautait et resautait, on faisait des chemins. Tout sauf des sacs.

 

On faisait aussi des sacs de bonbons en famille. La table était alors remplie d’une multitude de bonbons, tous classés par catégorie. Tout le monde avait son sac et on tournait autour de la table pour les remplir.

 

Je me souviens que je prévoyais mon costume des semaines d’avance. Pas pour avoir le plus beau ou le plus original. Simplement parce que c’était souvent maman qui le confectionnait! J’ai fait le tour des princesses au primaire. Mais pas des princesses de Wal-Mart comme toutes les petites filles de ma classe. Des vraies princesses avec du vrai tissu brillant. Avec une robe faite sur mesure pour la petite Cendrillon que j’étais.

 

Je circulais dans les rues du quartier avec une petite citrouille ronde prête à accueillir plus de bonbons que j’en avais mangé durant l’année au complet.

 

J’aimais bien me balader déguisée dans les rues du quartier avec mes amis. Mais j’aimais encore plus la 2e partie de la soirée: celle du dévoilement du contenu de la citrouille après, en pyj, par terre dans le salon. En fin de soirée, on courait vers la maison, ma soeur et moi, pour étaler le contenu de nos coffres aux trésors. On allait dans le salon en bas parce qu’il y avait plus de place qu’en haut, et parce qu’on avait la paix des parents. On séparait nos bonbons par catégorie, c’était un classement élaboré.

 

Venaient ensuite les échanges.

 

Je t’échange mes gommes contre tes rockets.

J’te donne mes suçons contre tes jujubes.

J’aime même pas ça les suçons!

 

C’était parfait! Des vrais moments de qualité. Et des beaux souvenirs.

 

Par contre, je me souviens avoir eu très peur et même fait des cauchemars quelques années. Disons que certains voisins, inconscients du public cible, se donnaient corps et âme pour effrayer tout le monde et avoir le plus horrible des masques.

 

Il me semble que ce n’est pas la meilleure activité pour une enfant peureuse comme moi. J’ai l’impression que, secrètement, je passais la soirée dehors avec les autres monstres seulement pour continuer la tradition d’échanges de bonbons.

Et parce que maintenant, même si je n’aime plus l’Halloween et les costumes, je suis bien heureuse de me rappeler de tous ces beaux souvenirs!

 

Joyeuse Halloween tout le monde!

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